Occurences de l'expression

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pour POINSINET de SIVRY, Louis

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LE CERCLE, OU LA SOIRÃ‰E A LA MODE (1764)

Mon empressement t'étonnera moins quand le motif t'en sera connu. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Le repas me paraît aujourd'hui plus long qu'a l'ordinaire. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Ce n'est pas que Madame Araminte s'amuse à table : depuis que je la connais, j'ai toujours remarqué que ce n'est jamais où elle est qu'elle se désire ; mais nous avons compagnie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
En attendant que l'une ou l'autre de ces Dames soit visible.... (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Comment ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais à une condition ; c'est que la personne à qui je le destine ne m'en remerciera pas. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Si Lucile pouvait disposer d'elle-même, je vous suis caution que le Marquis, malgré son élégance et ses talons rouges, ne remettrait jamais les pieds dans la maison. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais tu sais quels étaient avec moi les engagements de Madame Araminte. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Serait-elle femme à les oublier ? (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Des deux choses que vous me demandez, je ferai facilement l'une, parce qu'elle vous intéresse et me contente ; nous autres domestiques, dont le ridicule devoir est d'écouter sans cesse et de ne parler jamais, nous avons tant de pénétration à découvrir les défauts de nos Maîtres, tant de plaisir à les divulguer ; tenez, cela nous console, nous soulage, et il semble que cette petite médisance, qui dans le fond est bien innocente, allège de temps en temps le poids de l'obéissance, et rapproche l'intervalle qui les sépare d'avec nous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je vous dirai donc bien sincèrement ce que je pense d'Araminte ; mais pour vous indiquer les moyens de lui plaire, dispensez m'en je vous en prie ; elle n'y réussirait pas elle-même. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Veuve depuis deux ans d'un fort galant homme, mais que ses occupations dans la haute finance empêchaient de veiller un peu soigneusement aux ridicules naissants de son épouse, elle a choisi dès lors pour son idole cette liberté extrême, qui dans l'esprit d'une jolie femme, finit toujours par rendre pénible l'exercice de la vertu. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tour à tour coquette et sensible, incertaine et bizarre, toujours le coeur vide, l'esprit jamais oisif, nous avons successivement aimé la musique et les petits chiens, les magots et les mathématiques. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Notre conduite est le résultat des sentiments de la société qui nous environne ; et jeunes encore, aimables et riches, nous travaillons moins à jouir de la vie qu'à nous étourdir sur notre propre existence. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tu ne prends pas garde, Lisette, que ce portrait est à peu près celui de toutes les femmes de son état : si demain la fortune t'en faisait changer, il deviendrait le tien... (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Vraiment, le coeur me dit bien tout bas qu'il n'est pas trop dans les règles du respect de juger ainsi sa maîtresse ; mais, ma foi, s'il y a du mal à le penser, il y a bien du plaisir à le dire, et l'un va pour l'autre. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Tout charmant, tout extraordinaire que le Marquis voudrait bien nous paraître, elle sait apprécier son mérite et s'aperçoit, aussi bien que moi, tous les jours, que l'histoire de ses valets, le prix de ses chevaux, le dessein de sa voiture, quelques saillies, de la mauvaise foi, de l'impertinence et des dettes ; voilà de cet homme si merveilleux quels sont en quatre mots la conversation, les vertus et les vices. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ta vivacité m'enchante, mais ne crains-tu pas, Lisette, de me faire un peu aux dépens de ton coeur les honneurs de ton esprit. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
On n'est indulgent que pour les personnes que l'on chérit, et il est bien difficile d'aimer des gens qui n'aiment rien eux-mêmes. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Qu'il me serait aisé de m'égayer encore aux dépens de la société d'Araminte ! (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais ta Maîtresse ne verrait-elle plus cette homme sensé, cet ancien militaire ? (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Qui ? Ce Baron philosophe, qui dit tout ce qu'il pense et se permet de tout penser ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Si fait vraiment. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
C'est le tuteur de Lucile, nous lui avons cru pendant quelque temps des vues sur Madame. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mais tout cela est fini, il ne vient ici que rarement, ou plutôt il n'y vient jamais qu'il n'y soit conduit par quelque affaire. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je n'ai rien négligé pour le connaître ; malheureusement il vit sans cesse à la campagne, mon état m'enchaîne à Paris. (Acte 1, scène 1, LISIDOR)
Vraiment, il conserve toujours le plus grand crédit sur l'esprit d'Araminte, et s'il voulait... (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Quelles que soient mes occupations, belle Lucile, mes sentiments pour vous se justifient par ma conduite. Je consacre à vous attendre tous les moments où je suis privé de vous voir. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Ce qui ne serait qu'un trait ingénieux de la part d'une coquette, devient un sentiment dans votre bouche. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Figurez-vous qu'elle n'a presque point dîné, parce qu'elle se dit malade ; moi, j'ai cru lui faire ma cour en l'assurant qu'elle n'avait jamais eu le teint meilleur, et point du tout, je l'ai mis d'une humeur affreuse. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Vraiment, c'est que vous ignorez encor, Mademoiselle, que rien n'est moins décent dans le grand monde que de jouir d'une santé parfaite, à quelque prix que ce soit, on veut inspirer un sentiment. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Je te promets que si j'eusse bien connu ce monde et ses travers, je n'aurais pas tant désiré de quitter la province. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Que vous me chagrinez ! (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Ainsi vous haïssez des lieux, belle Lucile, où je puis chaque jour, et vous voir, et vous jurer que je vous aime. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Vraiment non... (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Je ne dois pas vous aimer ; mais je puis, je crois, vous avouer que de toutes les personnes qui viennent ici, vous êtes le seul dont la conversation me soit chère. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Et vous me permettez encore de voir votre douleur : sur la résolution que, malgré ses promesses, votre mère a prise de vous unir avec le Marquis. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Voilà ce qui me désespère. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Vous... ne l'aimez pas ? (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Si cependant on me l'ordonne... (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Vous me le répétez sans cesse, et d'après vos discours et mes livres, je suis quelquefois bien tentée de croire qu'une obéissance aveugle tient un peu du préjugé, mais quand la réflexion me ramène à moi-même, ce que je crois plus fermement encore, c'est que l'exacte observation des bienséances est un des premiers devoirs de mon sexe, et qu'entre le vice et la vertu, il n'y a souvent qu'un préjugé de différence. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Si je connais bien Madame Araminte, le Marquis, d'un jour à l'autre peut lui déplaire ; l'inconséquence et la légèreté sont le caractère distinctif des gens à la mode, et mon heureux rival peut en un instant perdre tout le crédit que je ne sais quel heureux hasard lui a fait si vite acquérir. (Acte 1, scène 2, LISIDOR)
Ceci me regarde, c'est une petite anecdote que je possède et qu'il est bon de vous conter. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Araminte à ce métier achève une fleur de tapisserie ; Cidalise prend nonchalamment un fil d'or, fait approcher de son fauteuil un tambour et brode en bâillant une garniture de robe, tandis qu'Ismene couchée sur le canapé travaille un falbala de Marly : on entend des chevaux hennir, l'escalier retentir, un laquais annonce, et le Marquis paraît : « Que je suis heureux de vous trouver Mesdames ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Comme ces fleurs sont nuancées ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Aussitôt, il tire de sa poche un étui, dont assurément on ne le soupçonnait pas d'être porteur, il y choisit une aiguille d'or, s'empare de la soie, et voilà mon Colonel qui fait de la tapisserie. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
On le considère, on l'admire ; mais ce n'est rien encore, il quitte Araminte et son ouvrage, il court à Cidalise, lui dérobe le tambour, et déjà sa main légère achève le contour de la fleur à peine commencée. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Ismène, la minaudière Ismène, laisse alors tomber un regard, et ce regard veut dire, « serai-je la seule délaissée, mon ouvrage est-il indigne de vos soins ? Non, Madame, non certainement » reprend l'impétueux Marquis. Il s'élance sur le canapé ; saisit un bout du falbala et accélère d'autant plus son ouvrage qu'il est plus jaloux d'être auprès de l'aimable Ismène. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Peignez-vous la surprise, l'extase de nos trois femmes ; le Marquis tire sa montre, suppose un rendez-vous et les quitte : mais que le fripon sait bien avoir gravé dans leurs coeurs la plus profonde idée de son mérite ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
C'est un homme unique, essentiel ; un Colonel qui brode, qui fait de la tapisserie ; il est charmant, il faut se l'attacher ; mais comment ? (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Le désirer, le dire et le vouloir, c'est l'ouvrage d'un moment ; Araminte prononce, ses deux compagnies approuvent, et c'est ainsi que des rares et précieux talents du Marquis, Mademoiselle devient en ce jour la récompense et la victime... (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Mais chut, taisons-nous, j'entends Madame, et je doute fort que nos petites réflexions lui conviennent. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Il me semble, quand j'ai du monde chez moi, qu'une fille aussi grande que vous, doit être bonne au moins à faire les honneurs de ma maison. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Taisez-vous. Je m'aperçois assez, Mademoiselle, que mes plaisirs vous ennuient ; mais vous n'exigerez pas de moi, j'espère, que je m'accoutume aux vôtres. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Ils veulent absolument, Lisette, m'entraîner ce soir au spectacle. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Je crois, Monsieur, vous faire assez joliment ma cour. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
À moi ; Madame, ce seul mot me pénétrerait de reconnaissance, si j'osais y trouver une explication. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
La Compagnie est dans le petit salon, vous, restez dans celui-ci, je veux bien ne pas m'apercevoir que c'est ma fille qui vous y retient, il me semble que cela est fort honnête. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Au reste, vous me rendez un vrai service, et si vous pouviez un peu redresser son esprit. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
J'ai le malheur, Madame, d'être l'homme du monde le moins propre à cet emploi, et s'il m'était permis de souhaiter quelque chose à votre aimable fille, ce serait de rester toujours la même. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Vos désirs seront parfaitement remplis, c'est dont je tremble... (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Pardon, Madame, mais il y a quelque fois si loin de ce que vous dites à ce que vous faites. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Mais aujourd'hui je ne puis disposer de moi-même, je te dis que l'on m'entraîne. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Je vous en félicite, vous allez, ainsi que tout Paris, admirer ce chef-d'oeuvre que chérit plus particulièrement son auteur : vous mêlerez vos larmes à celles de Mérope. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Ne présumez pas me surprendre à vos lamentables tragédies. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Une femme ne sort de ce spectacle que les yeux gros de larmes et le coeur de soupirs. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
J'ai vu même quelquefois qu'il m'en restait sur le visage et dans l'âme, une empreinte de tristesse que toute la vivacité du plus joli souper ne pouvait éclaircir. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Et qu'est ce que tout cela, s'il vous plaît ? un tintamarre d'incidents impossibles, des reconnaissances que l'on devine, des Princesses qui se passionnent si vertueusement pour des Héros que l'on poignarde quand on n'en sait plus que faire, un assemblage de maximes que tout le monde sait et que personne ne croit, des injures contre les grands et par-ci par-là quelques imprécations ; en vérité cela vaut bien la peine d'avoir les yeux battus et le teint flétri. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Mais, Madame, il est des personnes.... (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Vive l'Opéra-Comique, Monsieur, vive l'Opéra-Comique : le théâtre italien est, à mon gré, le vrai Spectacle de la Nation ; il n'intéresse point l'âme, il n'attache point l'esprit, il réveille, il anime, il égaie, il enlève. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
J'ai peine à concevoir comment des pièces en général aussi peu soignées.... (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
C'est la musique, c'est cette musique brillante qu'il est du bon ton de trouver sublime ; pour les pièces, il y en a que j'ai vues dix fois, dont je serais fort embarrassée de vous dire le titre ; et pour moi, je fais personnellement si peu de cas des paroles, que j'ai toujours chez moi un poète prêt à me parodier les airs qu'il me prend fantaisie de chanter... (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
À propos, on me conseille de vendre ma terre en Champagne, vous la connaissez, nous en raisonnerons, je placerai cet argent sur ma tête et sur celle de ma fille ; cela m'arrangera, ainsi que le Marquis, dont l'unique désir est d'augmenter son revenu. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Je sais bien quelles étaient vos vues ; mais il y a dans ce dernier arrangement une sorte de convenance. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Vous tenez à votre état, il est triste, je le suis naturellement, et j'ai besoin d'un gendre qui m'égaie. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Au reste je ne réponds point des événements. (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Et moi je compte sur eux, Madame ; aujourd'hui je cède à mon rival, mais son triomphe pourrait avoir peu de durée. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Je ne le soupçonne point d'oser jamais vous sacrifier vous-même. (Acte 1, scène 3, LISIDOR)
Que me veux tu, Lisette ? (Acte 1, scène 3, ARAMINTE)
Comme elle vient d'apprendre que vous allez ce soir au spectacle, elle vous envoie demander si vous voulez lui donner une place et venir la prendre. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Comment ! (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Sérieusement, Céliante me demande ?... (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Que je me charge de Céliante, que je la conduise au Spectacle ! (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Mais j'aimerais autant y mener ma fille. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Cela n'a pas vingt ans, et Madame affecte de ne se parer jamais, elle ne met ni diamants, ni rouge. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Elle semble dire : « Regardez-moi je suis jolie, mais ces charmes-là sont à moi, il n'y a point d'art, je n'en ai que faire : la nature a pourvu à tout »... (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Joignez à cela son impertinente manie de ne porter jamais que des ajustements jaunes et de se placer toujours à côté de moi qui suis blonde. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
J'ignorais ces motifs, mais seraient-ils assez puissants pour vous faire renoncer au plaisir que vous vous promettiez au spectacle ? (Acte 1, scène 4, LISIDOR)
Assurément. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
A-t-on jamais vu quatre femmes d'un certain état se resserrer dans une loge et braver en public tous les hasards de la chaleur ? (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Pour moi, je n'y tiendrais pas, et puis il faudrait au moins cinq ou six hommes pour nous conduire, et tout cela ressemblerait à un lendemain de noces. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Aussi bien le Baron m'a-t-il écrit qu'il viendrait ce soir ; s'il ne me trouvait pas, il faudrait bouder des siècles. (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Cet homme est un original, dont le caractère... (Acte 1, scène 4, ARAMINTE)
Bonjour, ma belle Dame. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Pardon, si j'entre sans façon, sans me faire annoncer, mais ce n'est pas ma faute. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Ce gentilhomme n'est pas complimenteur. (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
Vous me paraissez toujours aussi franc qu'à votre ordinaire. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Il y a tant de gens qui mentent, les uns par goût, les autres malheureusement par devoir ; que l'on oublierait enfin l'existence de la vérité, si le coeur de quelque galant homme ne lui servait encor d'asile ; au reste, ce n'est point vous qui me devez reprocher ma franchise, elle vous a souvent été utile et va vous l'être encore aujourd'hui. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Vous savez que je n'aime pas les visites inutiles ; mais savez-vous que l'objet qui m'occupe rend celle ci très importante ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Il est de mes amis, il est digne d'être des vôtres, sa réputation même vous est déjà connue : c'est Monsieur Lisidor. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Oui, j'en conviens ; vous êtes peut-être, Monsieur, le seul homme dont je n'ai jamais entendu dire que du bien. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
C'est trop me flatter. (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
Comment ! (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Êtes-vous décidée absolument à marier votre fille, sans m'en donner le moindre avis, à un certain Marquis, un extravagant, un fou sans mérite ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Doucement, Baron. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Vous voyez, Madame, que je ne suis pas le seul.... (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
Croyez-moi, les gens de mon état et de mon âge ne se compromettent jamais, et n'avancent rien sans en avoir des preuves. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Vous-même, Baron ? (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Oui, moi-même ; que trouvez-vous donc là de si surprenant ? (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Je suis las de vivre seul au sein d'une maison, que ma fortune rend honnête ; mais où mon âge n'appelle plus les plaisirs, je m'ennuie de n'être entouré que de valets qui me volent, ou des neveux qui traitent provisionnellement de ma succession avec des usuriers ; et puis, je ne sais, je me sens un certain vide dans l'âme, enfin je veux me marier. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
J'épouserai quelque personne honnête qui m'aimera, qui en aura l'air au moins ; je tâcherai d'en avoir bien vite un couple d'enfants, dont l'éducation sera l'amusement, la consolation de mes vieux jours ; en formant leur coeur je jouirai du mien ; cela m'animera, m'occupera ; car il faut s'occuper : j'en ai plus besoin qu'un autre, et je ne conçois pas qu'un homme oisif puisse être vertueux. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
C'est un peu trop vous défier de vos forces, Monsieur, et j'aurais cru qu'une âme aussi bien placée que la vôtre pouvait regarder la liberté comme le premier bonheur de la vie. (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
Les plaisirs honnêtes ennuient bientôt un homme qui peut se livrer à tous : l'esprit s'y habitue, les sens s'émoussent, le coeur se blase, le goût s'endort, et ce n'est plus alors que les excès qui le réveillent ; du moins je pense ainsi, et voilà ce qui me détermine. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Votre proposition me flatte en même temps qu'elle m'étonne ; songez-vous bien, Baron, que Lucile est si jeune ?... (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Vraiment, j'avais d'abord jeté les yeux sur vous. Je vous estime, je vous honore, et même, vu votre âge et d'autres considérations, peut-être nous conviendrions-nous beaucoup mieux ; mais vous vivez dans le monde, vous l'aimez, il faudrait y renoncer, et je m'apprécie ; je n'en vaux pas le sacrifice. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
C'est à la main de Lucile que j'aspire : elle a été élevée en Province : elle est jeune, assez naïve, il lui en coûtera moins pour se faire à ma façon de penser, car je vous déclare que j'ai dessein de vivre dans mes terres. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Vous le croyez vous autres que le tourbillon du monde entraîne, vous ne concevez pas le plaisir qu'il y a de vivre loin du tumulte et chez soi : une maison simple et bien disposée, où l'agréable s'unit sans faste à l'utile, un ciel serein, un air pur, des aliments salubres, des vêtements commodes, une société peu nombreuse, mais choisie, des plaisirs vrais que ne suit jamais le repentir, et qui servent à la santé loin de la détruire. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
C'est-là, c'est du sein de son château qu'un bon gentilhomme voit se fertiliser sous ses yeux la terre, qu'il a souvent aidé à défricher lui-même. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Entouré de Paysans qui le chérissent en père, il les anime au travail le moins estimé, mais le plus noble ; il les encourage, il les récompense. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Il connaît ses prérogatives, il n'y déroge pas, mais il rougirait d'en abuser ; il sait qu'il commande à des hommes, et c'est en les rendant heureux qu'il s'assure le droit de l'être lui-même (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Quant à ma fille, j'en suis au désespoir ; mais les engagemenTs que j'ai pris sont d'une nature à ne se pouvoir rompre, et si j'osAis manquer aux égards que je dois au Marquis, voici Monsieur qui depuis longtemps se propose. (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Je l'ai vue, c'est une excuse pour l'aimer, un titre pour lui vouloir plaire. (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
S'il m'eût été possible de vous prévenir sur mes sentiments... (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
Il me suffit. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Vous savez ce que je pense de vous, et je ne veux pas qu'il soit dit que j'aie jamais fait obstacle au bonheur d'un galant homme. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Sans doute, vous nous demeurez ? (Acte 1, scène 5, ARAMINTE)
Vous m'intéressez, tenez ferme ; et s'il en est besoin, je vous promets mon secours. (Acte 1, scène 5, LE BARON)
Il serait à souhaiter que tous les hommes lui ressemblassent. (Acte 1, scène 5, LISIDOR)
Que font nos Dames ? (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Elles vont se rendre ici ; et si cela peut vous plaire, Madame, je n'attendrai plus que vos ordres et leur présence pour commencer la lecture de ma tragédie. (Acte 1, scène 6, DAMON)
Ma pièce est finie, Madame : et je crois avoir à peu près tout prévu ; ainsi il ne reste plus... (Acte 1, scène 6, DAMON)
Je l'espère au moins : le choix du sujet a généralement paru très heureux les situations frappantes, les incidents bien ménagés... (Acte 1, scène 6, DAMON)
Pour la versification, c'est un médiocre avantage, j'en conviens : mais encore en est-ce un ; et parmi les auteurs naissants, je n'en aperçois pas qui s'avise de me le disputer. (Acte 1, scène 6, DAMON)
Il est vrai, Madame ; j'avais à peine mes dix-neuf ans que je faisais déjà parler mon coeur. (Acte 1, scène 6, DAMON)
Il faudra me faire avertir : quoique j'aie renoncé aux tragédies, je violerai pour vous mon serment... (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
N'en doutez pas : j'ai toujours compté sur votre bienveillance ; et, en vérité, pour nous soutenir dans la carrière des Arts, nous avons besoin que les personnes de votre rang daignent semer quelques roses sur les épines dont elle est remplie. (Acte 1, scène 6, DAMON)
Comment il parle ! (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Vous pouvez compter sur moi ; j'y mènerai vingt femmes. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Je veux vous la montrer, Lisidor : vous en serez séduit ; elle est toute âme. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Venez donc, mes charmantes... (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
Il s'agit bien de cela vraiment ! (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
C'est le Baron ; il sort d'ici : il est venu tout exprès pour me demander Lucile. (Acte 1, scène 7, ARAMINTE)
Je vous en fais mon compliment, Mademoiselle ; le nombre de vos amants s'augmente avec vos charmes. (Acte 1, scène 7, ISMÈNE)
Mais... comme il vous plaira, mesdames. (Acte 1, scène 7, DAMON)
Point du tout, Mesdames ; on oublie aisément ses peines quand on réussit à vous amuser. (Acte 1, scène 7, DAMON)
Je vais commencer... (Acte 1, scène 7, DAMON)
Mais... c'est vous, Mesdames, qui êtes de la dernière barbarie. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
J'ai la poitrine si cruellement fatiguée !... (Acte 1, scène 7, L'ABB?)
J'ai passé la moitié de la nuit chez une Duchesse où l'on m'a fait impitoyablement chanter un acte de l'opéra et six romances... (Acte 1, scène 7, L'ABB?)
Sans devenir la terreur des maris, nous faisons quelquefois l'amusement des dames. (Acte 1, scène 7, L'ABBÉ)
Ce n'est point en ce moment, où votre complaisance.... (Acte 1, scène 7, ISMÈNE)
Ne vous fatiguez pas, Mesdames ; je connais Monsieur l'Abbé : il ne chantera point ; vous l'en priez trop. (Acte 1, scène 7, LISIDOR)
C'est votre Médecin, Madame. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
C'est par attachement qu'il me traite, et dans ma dernière migraine, il ne m'a pas quitté d'une minute. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Toutes vos santés, Mesdames, me paraissent assez belles. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Me voilà perdu. (Acte 1, scène 8, DAMON)
Vous croyez aux médecins, Madame ? (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Comme aux abbés. (Acte 1, scène 8, ISMÈNE)
Comment donc ! (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Nous en viendrons à bout, Madame... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Justement... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Précisément. (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Allons, allons : il faut prendre un parti sérieux, il faut du régime, se mettre à l'eau de poulet. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Je vous jure qu'avec des bols de savon nous parviendrons à atténuer ces humeurs errantes. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Oui, Monsieur : c'est un spécifique divin que, depuis deux ans, je réussis à mettre à la mode. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Non seulement nous avons renoncé aux drogues antiques ; mais nous avons encore changé leurs dénominations vulgaires. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Et vous, Madame, pour lier connaissance, n'avez-vous pas quelque confidence à me faire ? (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Mais vraiment oui. (Acte 1, scène 8, ISMÈNE)
Sans doute ; ne me connaissez-vous pas de la langueur, des tiraillements ? (Acte 1, scène 8, ISMÈNE)
Doucement, s'il vous plaît, Madame ; doucement. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Quelques éblouissements... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Une sorte de spasme... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
J'irai demain matin vous faire ma cour ; je serai bien aise de vous voit un peu assidûment, afin de mieux étudier les causes de votre état. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Comme les moments s'écoulent ! (Acte 1, scène 8, DAMON)
Si vous vouliez permettre, Mesdames... (Acte 1, scène 8, DAMON)
J'enrage : où me suis-je fourré ? (Acte 1, scène 8, DAMON)
Mais voilà comme vous êtes, Mesdames : depuis que votre petit Chirurgien s'est donné le renom d'un joli saigneur, il vous fait tourner la cervelle... (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Voyons ce pouls ; il est fréquent, mais égal : l'appétit, je parie, modeste, mais franc ; et le sommeil rare, mais doré. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Je ne vous conseille pourtant pas de vous tranquilLiser sur ce prétendu bien-être : il faut du régime, de l'exercice et de la petite diète... (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Monsieur, je me porte très bien. (Acte 1, scène 8, LUCILE)
La vivacité de ses yeux cependant me fait soupçonner dans son sang une sorte d'effervescence dont je croirais prudent de prévenir les effets par des petits calmants, par quelque préparation d'aconit ou de ciguë, que nous lui proposerons dans une crème aux pistaches. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
En vérité, Monsieur, j'ai cru jusqu'à ce moment qu'un habile Médecin ne devait consacrer ses lumières qu'à soulager, ou du moins consoler la faible humanité : mais vos savants discours ne tendent qu'à l'épouvanter. (Acte 1, scène 8, LISIDOR)
Voilà précisément ce que pense un peuple des Médecins qui ne songent qu'à guérir. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Mais moi, Monsieur, mais moi, j'étudie le caractère, la tournure d'esprit de mes malades ; je prévois les accidents, et j'aime mieux préparer, et même dans l'occasion, prolonger une maladie, que de trancher dans le vif, et vous rendre en huit jours une santé grossière dont on ne jouit dans le monde que pour en abuser. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Voilà certainement une étrange politique ! (Acte 1, scène 8, LISIDOR)
Que mes soins n'ont pu vous charmer ? v.3 (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Il n'en faut pas pour vous aimer. v.5 (Acte 1, scène 8, L'ABB?)
Comment est-ce que j'ai chanté ? (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Quand j'osai découvrir ma flamme ; v.6 (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Tout le feu qui brûle mon âme v.8 (Acte 1, scène 8, L'ABB?)
Ne peut-il qu'animer vos yeux ? v.9 (Acte 1, scène 8, L'ABB?)
Oui, Mesdames. (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Bien, là? sincèrement, qu'en pensez-vous ? (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Comment ! (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Monsieur n'a pas daigné saisir l'union intime, le tour de chant, la phrase musicale... (Acte 1, scène 8, L'ABBÉ)
Je vais recommencer. (Acte 1, scène 8, L'ABB?)
Vous nous demeurez à souper ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
En vérité, quand je songe à toutes mes courses, le sort de mes chevaux me fait pitié. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Décidément ? (Acte 1, scène 8, ARAMINTE)
Adieu, Mesdames. (Acte 1, scène 8, LE MÉDECIN)
Du régime, je vous en prie. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Messieurs, je vous salue. (Acte 1, scène 8, LE M?DECIN)
Commencez, Monsieur Damon. (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
Mesdames, vous m'excuserez. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Comment ! (Acte 1, scène 9, ISMÈNE)
Je n'ai pas l'honneur de me connaître en tragédies. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
Je ne la crois pas curieuse des grands poèmes. (Acte 1, scène 9, ARAMINTE)
Il suffit que cela vous plaise, Madame : il n'est rien que je ne vous sacrifie. (Acte 1, scène 9, L'ABBÉ)
J'aimerais bien qu'il en manquât chez moi ! (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Vous savez, Mesdames, que le tyran Astyages...... (Acte 1, scène 10, DAMON)
Comment ? (Acte 1, scène 10, DAMON)
Tu sais, ma chère, que je ne puis vivre un moment dans l'inaction. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
Mesdames, est ce bien sérieusement ? (Acte 1, scène 10, DAMON)
Vous allez vous mettre ici... (Acte 1, scène 10, ISMÈNE)
Pauvres talents, comme on vous humilie ! (Acte 1, scène 10, DAMON)
Adieu, Mesdames, c'est moi qui craindrais de vous distraire de vos grandes occupations... (Acte 1, scène 10, DAMON)
Comment ! (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
Point du tout, Madame ; je suis chez vous, je pense qu'il a tort. (Acte 1, scène 11, LISIDOR)
Allons, venez me conseiller... (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
C'est lui-même. (Acte 1, scène 12, ISMÈNE)
Ma foi, Mesdames, on arrive quand on peut. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Mais vous êtes bien seules, Mesdames. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Comment voulez-vous qu'on fasse ? (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Vraiment la santé se délabre ; il y a près de dix ans que je ne puis accoutumer la mienne à se soumettre à mes fantaisies. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
À propos, dites moi donc ; je viens de rencontrer le bel esprit Damon : il ma paru d'une humeur sanglante. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Pour revenir au petit Damon, il s'est avisé de prendre de l'humeur, je ne me souviens plus sur quoi, et tout en grondant il nous a débarrassées de sa personne et de son ouvrage. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Le dénouement n'est pas malheureux. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Ou, le soir, oui le soir, on en rassemble une couple : on les excite, on les irrite l'un contre l'autre ; alors ils s'attaquent, ils s'accablent d'épigrammes, s'injurient, se déchirent : cela est plaisant, divin. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Il est vrai qu'il en résulte le petit désagrément de les saluer le lendemain en Public, mais on a ri et cela console. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Madame, à la vérité, n'est pas heureuse. (Acte 1, scène 12, LISIDOR)
Mais vous me ressemblez : vous êtes trop prudente. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Je l'aime à la folie. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Ce maraud-là me fera quelque jour une scène. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Mon homme s'est fâché, a baissé sa glace, a prétendu que je devais connaître sa livrée, ses armes. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Bien, je vous jure que je n'ai que votre falbala dans la tête, que je m'en occupe sérieusement. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Vous surpassez la maîtresse en beauté, je ne me pique pas d'avoir toute la célébrité de l'amant : mais au moins suis-je jaloux de l'égaler en complaisance comme en courage. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Vous permettrez ! (Acte 1, scène 12, ISMÈNE)
Comment un étui, des ciseaux, des aiguilles ! (Acte 1, scène 12, ISM?NE)
Rien ne me manque. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
De l'humeur ! (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Dussiez-vous m'en vouloir encore, j'oubliais précisément ce que je suis venu tout exprès pour vous dire. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Comment donc ?... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Oui vraiment... (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
Nous en sommes aux tours doubles. (Acte 1, scène 12, CIDALISE)
Cet ancien militaire, cet homme respectable ? (Acte 1, scène 12, LISIDOR)
Justement... (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Il s'est avisé d'expirer subitement, hier au soir. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
Vous me désolez... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Il était votre intime ami, Madame. (Acte 1, scène 12, LISIDOR)
Vraiment oui ; vous m'en voyez pénétrée... (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Il n'a pas eu le temps de mettre le moindre ordre dans ses affaires. (Acte 1, scène 12, LE MARQUIS)
C'est en coeur, Mesdames. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Valet, Dame et Roi de coeur. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Doucement, j'ai baste et encore une main. (Acte 1, scène 12, ISMÈNE)
Il me revient encore deux fiches. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Madame, votre serin vient de s'échapper. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Comment ! (Acte 1, scène 13, ISMÈNE)
Si vous l'aviez vue, comme moi, à table ; entourée de chats, de chiens, de singes, de catacouas, elle les baise, les fait impitoyablement baiser à la ronde, partage avec eux son assiette.... (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
C'est un charme. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Mais aussi est-ce un petit plaisir dont elle ne régale que ses plus intimes amis. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Passablement. (Acte 1, scène 13, ISMÈNE)
On m'a dit qu'il se donnait les airs d'être mon rival : par exemple, voilà de ces choses auxquelles je ne saurais m'accoutumer. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
De bonne foi, Marquis, comment conduisez-vous la grande Comtesse ? (Acte 1, scène 13, ISMÈNE)
Sérieusement ! (Acte 1, scène 13, CIDALISE)
Parbleu, je me suis ménagé avec elle la rupture la plus signalée. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Non, Madame a la manie d'être épousée. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Mais elle est femme de qualité, d'un âge très convenable ; et il faut que vous aimiez bien éperdument votre petite bourgeoise de Lucile pour la préférer. (Acte 1, scène 13, ISMÈNE)
Parbleu vous ne me connaissez guère. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Prenez garde que Lucile est toute charmante, un vrai bijou ; oui, c'est précisément ce qu'il me faut : point d'esprit, peu de figure ; cela ne marquera point trop dans le monde, et ses soixante mille livres de rente.... (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Je sais bien ce qu'il me faut. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Vous n'y pensez pas vous-même, si c'est l'intérêt qui vous conduit. (Acte 1, scène 13, CIDALISE)
Non pas absolument, vous imaginez bien que je ne calcule guère, moi : mais en vérité, la vie que je mène m'accable ; la multiplicité des aventures m'excède. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Savez-vous, Mesdames, qu'il faudrait être de fer pour résister aux fatigues de vous faire sa cour ? (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Du moins, quand on est marié, on se tranquillise, on demeure chez soi, on y reçoit ses amis dans sa robe de chambre, on s'y fait soigner par sa femme. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Je ne me suis brouillé qu'après avoir pris là-dessus les informations les plus exactes. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
C'est vous-même qui, je crois, êtes le seul dans Paris à ignorer que, depuis votre rupture, elle est devenue l'unique héritière de son oncle le Commandeur. (Acte 1, scène 13, ISMÈNE)
Et qu'elle joint à présent à la réputation de jolie femme, celle de femme très opulente. (Acte 1, scène 13, CIDALISE)
Aussi le petit Chevalier lui fait-il assidûment sa cour. (Acte 1, scène 13, CIDALISE)
Écoutez donc, Mesdames, un moment : ceci mérite toute mon attention. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Le petit Chevalier me voudrait ravir la Comtesse ! (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Ce que vous m'apprenez change beaucoup mes vues ; et tout bonnement, je serais tenté de rendre Lucile à son robin. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Moi, j'aime à faire des heureux. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
La Comtesse me sacrifie à l'instant qu'elle hérite ! (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Parbleu je lui apprendrai à mieux choisir ses moments. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Allons ; allons, j'y vais mettre ordre, et vous prouver que je sais soutenir mes droits. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Comme vous dites, la Comtesse est jolie femme ; elle mérite toutes sortes d'égards. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Ces Bourgeoises se formalisent de la plus petite chose : voyez, calmez-là. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Lisidor est un galant homme ; je ne serai même pas fâché qu'il m'ait quelque obligation. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
Mais vous n'ignorez pas que je suis le premier à plaindre, puisque je vous laisse en partant et tous mes regrets et mon coeur. (Acte 1, scène 13, LE MARQUIS)
J'ai retrouvé mon serin ; je vous ai quittées bien brusquement, j'en consens : mais vous connaissez ma sensibilité. (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Les malheurs se succèdent : Lisidor et le Baron me suivent. (Acte 1, scène 14, ARAMINTE)
Nous t'expliquerons cela plus en détail : mais dans ce moment-ci, ce que tu as de mieux à faire est de pourvoir ta fille, et de ne plus penser au plus étourdi et au plus inconséquent de tous les hommes. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
Çà, ma chère Araminte ; voici le moment décisif. (Acte 1, scène 15, LE BARON)
Elle l'aime, il le mérité ; et je vous déclare que je me brouille à jamais... (Acte 1, scène 15, LE BARON)
Vous, mes bonnes amies, obligez-moi de ne me parler jamais de cette aventure. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Vous, Baron, après le souper, je vous demande un moment de conversation. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Vous verrez que mes vues peuvent sympathiser avec les vôtres, et que tout aveuglé que vous croyez mon coeur par le tourbillon du monde, il peut encore être éclairé par les conseils d'un homme estimable. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Oui, j'ai aussi mes idées. (Acte 1, scène 15, LE BARON)
Songeons au nôtre, et terminons par un arrangement solide et raisonnable, tous ces petits événements, qui sont le vrai tableau d'une soirée à la mode. (Acte 1, scène 15, LE BARON)
Que mes soins n'ont pu vous charmer ? v.15 (Acte 1, scène 16, LE BARON)
Il n'en faut pas pour vous aimer. v.17 (Acte 1, scène 16, LE BARON)
Quand j'osai découvrir ma flamme, v.18 (Acte 1, scène 16, LE BARON)
Tout le feu qui brûle mon âme v.20 (Acte 1, scène 16, LE BARON)
Ne peut-il qu'animer vos yeux ? v.21 (Acte 1, scène 16, LE BARON)

LES PHILOSOPHES DE BOIS (1760)

Contre elle j'ai beau me raidir ; v.13 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-SAPIN)
Et quoique bois coupé, je me sens reverdir. v.16 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-FAGOT)
Il parle Français comme Homère. v.24 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-FAGOT)
Qui comme autant d'étais soutiendront notre gloire ? v.26 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-SAPIN)
Il n'est point de génie et pas même d'auteurs. v.30 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-FAGOT)
Que Dûchesne en savoir est bien un vrai problème ! v.31 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Comme il dit tout ce qu'on a dit : v.33 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Et que solidement il bâtit un système. v.34 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR FAGOT)
Il n'en démors jamais, et c'est ce que j'en aime, v.35 (Acte 1, scène 1, MONSIEUR-SAPIN)
Vraiment c'est l'homme qu'il nous faut ? v.59 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-FAGOT)
Un homme qui n'ait point d'autre esprit que le nôtre : v.60 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR FAGOT)
Me bailler de l'esprit, à moi pauvre animal ? v.63 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Vous n'aurez pas grand changement à faire. v.70 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Songe à te mettre bien chez tous nos beaux esprits ; v.82 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-FAGOT)
Aucun de vos Écrits si sublime qu'il soit, v.86 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
N'importe ; il n'est rien qui m'émeuve. v.95 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Je me vengerai par des Quand. v.100 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Il s'agit seulement d'accoupler de grands mots v.119 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR-SAPIN)
Et que soi-même n'entend guère. v.122 (Acte 1, scène 2, MONSIEUR SAPIN)
Quoi ? Sérieusement ? v.122 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Je vous suis l'un et l'autre, et vais me mettre au fait. v.125 (Acte 1, scène 2, POLICHINELLE)
Je vais mettre en entrant le feu dans la maison; v.133 (Acte 1, scène 3, DAME GIGOGNE)
Que le ressentiment de Madame Gigogne v.135 (Acte 1, scène 3, DAME GIGOGNE)
Vous contentez donc votre humeur libertine ! v.139 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
Vous me laissez grosse de quatre enfants; v.140 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
J'ai mes plaisirs ; cherchez les vôtres. v.143 (Acte 1, scène 4, POLICHINELLE)
Comment, maraud, n'es-tu pas mon mari ? v.146 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
Me dois-tu pas prendre soin du ménage ? v.147 (Acte 1, scène 4, DAME GIGOGNE)
Fi donc ! Les préjugés, Madame, où vous voilà, v.151 (Acte 1, scène 4, POLICHINELLE)
Et mettre à ma boutique une enseigne honorable. v.169 (Acte 1, scène 5, POLICHINELLE)
Le premier qui paraît, je l'assome à l'instant. v.178 (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Me dire une injure. Un philosophe, moi ? v.183 (Acte 1, scène 7, GILLE)
J'aimerai mieux mille fois m'aller pendre : v.184 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Le beau tour que m'ont fait ceux que l'on nomme ainsi. v.187 (Acte 1, scène 7, GILLE)
J'envoyai bonnement ma femme à leur école. v.189 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Ta femme est femme et de plus philosophe. v.198 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Je leur ferai bien voir de quel bois je me chauffe. v.199 (Acte 1, scène 7, GILLE)
J'approuve ton sentiment, v.202 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Oui vraiment ; v.204 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Ah ! J'ignorais qu'il dut me coûter tant de larmes ; v.210 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Avec avidité je parcourrais ses charmes ; v.211 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
J'y lus les Maximes d'un Sage v.214 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Séduit par un faux argument,J v.222 (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
Tout ceci pour ton dos ne me dit rien de bon : v.226 (Acte 1, scène 7, GILLE)
J'entrevois aisément la fin de l'aventure, v.227 (Acte 1, scène 7, GILLE)
Hélas ! Hé ! Doucement. v.238 (Acte 1, scène 8, POLICHINELLE)
C'est moi, Messieurs, que voulez-vous ? v.240 (Acte 1, scène 8, POLICHINELLE)
Messieurs, point de courroux. v.241 (Acte 1, scène 8, POLICHINELLE)
Ces compliments ? Quoi donc ? Êtes-vous fous ? v.243 (Acte 1, scène 8, POLICHINELLE)
Écoutez, mes amis, je ne suis pas trop doux, v.245 (Acte 1, scène 8, POLICHINELLE)
Et si vous me mettez sur votre friperie... v.246 (Acte 1, scène 8, POLICHINELLE)
Je veux les assommer, et me faire justice. v.248 (Acte 1, scène 9, POLICHINELLE)
La loi ne permet pas cela. v.249 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR-SAPIN)
Mais quel étrange forme ! Et qu'aperçois-je là ? v.250 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR SAPIN)
Dame Gigogne, eh ! Quoi ? Vous moquez-vous des gens ? v.252 (Acte 1, scène 9, MONSIEUR SAPIN)
Mais, cette femme là n'est pas dans son vrai sens. v.253 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
J'ai pris le bon parti ; croyez-moi mes enfants ; v.254 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
J'invite même ici le sexe à m'imiter, v.257 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
« L'homme s'est fait esclave en se donnant des lois, v.261 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
Peste : Elle parle comme un livre. v.266 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Au secours, mes amis! Je crains de me livrer v.271 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
Cette femme a toujours aimé les pluriels ; v.280 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Ne sais-tu pas mon cher, qu'après le dénouement; v.283 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
(Car mon second accouchement v.284 (Acte 1, scène 10, DAME GIGOGNE)
Peut-on mieux l'amener ; dis ! Le voilà tout à fait. v.289 (Acte 1, scène 10, DAME-GIGOGNE)
La coquine est féconde en tout, même en raisons. v.291 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Car comme un autre j'en sais faire, v.305 (Acte 1, scène 10, POLICHINELLE)
Messieurs nous ne cherchons qu'à rire v.309 (Acte 1, scène 11, TOUS)
Rit bonnement de leurs écarts ; v.334 (Acte 1, scène 11, TOUS)
N'ait pas votre applaudissement : v.342 (Acte 1, scène 11, TOUS)

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Dieux ! C'est Hippodamas !... Pourquoi suis-tu Memnon ? v.1 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Jamais envers les Dieux Memnon ne fut impie. v.12 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
C'est les calmer, crois-moi. v.16 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Quoi ? Memnon pourrait l'être ? v.19 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Memnon, sûr d'être aimé, pourrait-il bien connaître v.20 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Qu'Ajax aime Penthésilée : v.23 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
On dit même qu'aux yeux de la Grèce assemblée, v.24 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Doit consommer ma honte, et le suivre aux autels. v.26 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Memnon devait-il croire une telle imposture ? v.27 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Ami, je le sais trop ; l'estime, la raison, v.29 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Et j'endure un tourment pire que mille morts. v.34 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
J'ai voulu, dût la mort me couper les chemins, v.37 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Pénétrer dans ce camp, qui contient mes destins. v.38 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Oui, le Sort, de mes voeux, exauce la moitié : v.41 (Acte 1, scène 1, MEMNON)
Je t'aiderai, moi-même à lever tous tes doutes. v.44 (Acte 1, scène 1, HIPPODAMAS)
Ô Reine ! Où courez-vous ? Quoi ? Lorsque tout sommeille, v.55 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Quand Memnon ne vit plus, tu condamnes mes larmes ! v.59 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Amante sans espoir, et Guerrière sans armes ; v.60 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Mais, Madame, un faux bruit vous abuse peut-être : v.63 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Memnon peut dissiper les regrets qu'il fit naître ; v.64 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Peut-être, en ce jour même, un rapport plus certain... v.65 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Non, mon époux n'est plus ; tu me flattes en vain. v.66 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
J'ai vu Memnon mourant couché sur la poussière, v.72 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Lever sur moi les yeux... les refermer soudain ! v.74 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
M'ait, du bruit de sa mort, faussement alarmée ; v.76 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Des Destins irrités accusez l'inclémence. v.80 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Légitime tribut aux cendres d'un Héros. v.82 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Et si Memnon n'est plus, vivez pour le venger. v.90 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
J'ai vu Memnon périr, et n'ai pu le défendre. v.96 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Je n'ai pu, cher Memnon, prévenir ton trépas. v.98 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Vous-même avez flatté ses amoureux projets. v.106 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Devez-vous espérer qu'il demeure tranquille, v.107 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
Lui, qui de votre hymen... v.108 (Acte 1, scène 2, HERSILE)
La mort, la mort viendra me soustraire à ses feux. v.110 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Je voulais me venger ; mais j'étais prisonnière. v.112 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Sans armes, sans appui, sans espoir de retour, v.113 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Et mes feintes bontés l'immolaient à ma haine. v.116 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Déposer à mes pieds sa dépouille sanglante ; v.128 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Me prescrire la loi de le suivre à l'autel... v.130 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Je saurai me soustraire au Sort qui me menace ; v.132 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Ma fierté, sa faiblesse, et même cette injure, v.147 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Contre tout son dépit en secret me rassure. v.148 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Je vais mettre à profit son indiscrète ivresse ; v.151 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
AJe veux plus loin encore amener sa tendresse. v.152 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Quoi donc ? À la terreur on me verrait céder ! v.153 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Et moi, qu'on nous menace. v.156 (Acte 1, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Que dis-je ? De nos maux le triste enchaînement ; v.161 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Anténor vers les Grecs député vainement ; v.162 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Tout n'offre à mon esprit que noirs pressentiments. v.166 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Le Sort peut me poursuivre, et non pas me surprendre. v.168 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Il faut qu'Ajax me serve à repousser ces coups. v.169 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Jetons entre eux et lui des semences de haines : v.171 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
L'Enfer même, l'Enfer seconde mes transports. v.173 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Que son Armure ici sème encor la terreur ; v.177 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Et que ce même Ajax, du courroux qui m'anime, v.179 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Soit l'instrument aveugle, et bientôt la victime ! v.180 (Acte 1, scène 2, PENTH?SIL?E)
Madame, un prompt succès devant vous me ramène, v.183 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Dans ce camp par mon ordre à ma suite amenés, v.189 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Venez aux yeux des Grecs remplir votre promesse ; v.192 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Venez, vous soumettant à des liens plus doux, v.193 (Acte 1, scène 3, AJAX)
J'ai promis, et mon âme a peine à s'en défendre ; v.195 (Acte 1, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Tant d'épreuves, Seigneur, me pressent de me rendre : v.196 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Ainsi donc vainement j'ai cru vous satisfaire ; v.199 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Quel soin, quel vain soupçon vous tourmente sans cesse ? v.203 (Acte 1, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Nous touchons à l'instant qu'a fixé ma promesse. v.204 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Vous êtes de mes jours arbitre souverain, v.205 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Et le sort des combats vous soumet mon destin. v.206 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Quelques voeux que d'Ajax forme la prisonnière, v.207 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Peut-être un autre temps me sera plus propice : v.215 (Acte 1, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Ingrate... au nom des Dieux, Madame, expliquez-vous. v.217 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Et vous, ingénieuse à me désespérer, v.225 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Vous me parlez de voeux, qu'il me faut ignorer ! v.226 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Vous-même, en me l'offrant, en deviendrez jaloux. v.234 (Acte 1, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Au succès de mes voeux, est même intéressée. v.236 (Acte 1, scène 3, PENTH?SIL?E)
Oui, je cède, Madame, au charme qui m'attire ; v.247 (Acte 1, scène 3, AJAX)
Vous êtes informé de ce qui peut me plaire, v.252 (Acte 1, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Ah ! Si de sa raison mon âme était maîtresse ; v.256 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Et si, contre l'amour justement révolté, v.257 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Ah ! Mon âme à son joug est trop assujettie ; v.263 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Il faut l'aimer toujours, et remplir mon destin. v.265 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Si de ce songe heureux mon âme est enivrée, v.271 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Qui, de mes sens troublés, peut faire le bonheur ?... v.274 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Comment justifier tes soupçons indiscrets ? v.277 (Acte 1, scène 4, AJAX)
D'où les sais-tu ? Pourquoi la noircir de ce crime ? v.279 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Seigneur, votre intérêt est tout ce qui m'anime : v.280 (Acte 1, scène 4, ARCAS)
Non ; ne me quitte pas. v.282 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Prête encor ton secours à mon âme troublée. v.283 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Elle me laisse encore assuré de lui plaire ? v.288 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Non, la Reine n'a point prétendu me braver ; v.289 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Allons mettre à ses pieds la dépouille d'Achille. v.292 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Arcas, tu vois l'ivresse où mon âme est en proie ; v.296 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Suis-moi... Mais crains, surtout, de me désabuser. v.298 (Acte 1, scène 4, AJAX)
Agamemnon craint-il de consulter Ulysse ? v.304 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Vous savez de quel sang l'orgueil l'a cimenté. v.310 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Mais, dois-je l'avouer ? Le triste Agamemnon v.313 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Ce qu'en vain je me cache à moi-même. v.315 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Calchas usurpe ici l'autorité suprême, v.316 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Oppose à mes décrets les décrets éternels v.317 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Forme, de vous braver, le projet téméraire ! v.320 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Vain dédommagement d'Achille, qui n'est plus ! v.326 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Je daigne y consentir : même, au nom de la Grèce, v.331 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
À l'envoyé Troyen j'engage ma promesse ; v.332 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
« Fils des Dieux, a-t-il dit, redoute leur menace ! v.336 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Achille les réclame ; et veut que sur sa tombe, v.339 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Vous le savez, le peuple en son zèle est extrême ; v.347 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Il révère en Calchas, et les Dieux, et vous-même : v.348 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Et le peuple, à la mort, verrait mener Calchas ! v.349 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Vous m'apprenez enfin que je me fais justice, v.351 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
J'ai moi-même autrefois, arrêtant ses conquêtes, v.367 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Le mensonge et l'erreur, de leur chute effrayés, v.373 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Mais, de mes longs travaux, je jouissais à peine, v.375 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Ramener le vulgaire aux antiques prestiges, v.380 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Si par le fanatisme il n'est plus enchaîné ? v.386 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Qu'un pouvoir étranger le dérobe à mes coups ; v.389 (Acte 2, scène 1, AGAMEMNON)
Voyez quel est l'état où nous sommes réduits. v.393 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Qu'ont servi ces vaisseaux dont la mer est couverte ? v.395 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Mais un appui vous reste en ce péril extrême. v.407 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Calchas même. v.408 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Pourriez-vous craindre encore, à vous même contraire, v.419 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Vous a-t-il vu vous-même épargner votre sang ? v.422 (Acte 2, scène 1, ULYSSE)
Je reçus pour garant la foi d'Agamemnon. v.438 (Acte 2, scène 2, ANTÉNOR)
Et ce n'est pas de vous que je prétends me plaindre. v.440 (Acte 2, scène 2, ANT?NOR)
De mes soins vigilants, Troie enfin se méfie ; v.447 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
En voulant me noircir, elle me justifie. v.448 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Prince ! De nos traités vous blâmez la lenteur ; v.449 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Je veux, même à vos yeux, le confirmer encore. v.452 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
J'eus mes raisons, Seigneur, que vous n'ignorez pas ; v.457 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Et si, de mes conseils, on eût fait plus de cas, v.458 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Si l'armée, à mes voeux, eût daigné condescendre, v.459 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Leur liberté, Seigneur, vous-même en conviendrez, v.465 (Acte 2, scène 2, ULYSSE)
Trop de retardement vous tiendrait lieu d'injure : v.476 (Acte 2, scène 2, AGAMEMNON)
Retournez vers Priam. Bientôt, par mes Guerriers, v.477 (Acte 2, scène 2, AGAMEMNON)
Sténèle, digne sang du fameux Capanée ; v.484 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Les armes du héros sont le prix du vainqueur ; v.498 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Dans la lice, avec vous, je veux moi-même entrer. v.502 (Acte 2, scène 3, AGAMEMNON)
Il est temps que l'effet suive votre promesse. v.504 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Le premier de mes voeux me dut être accordé : v.513 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Prince ! De mes regrets j'avouerai l'impuissance ; v.515 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Je n'aurai point recours aux vains déguisements : v.517 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Un obstacle invincible enchaîne mes serments. v.518 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Tous nos chefs assemblés par mon ordre suprême, v.519 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Vont célébrer des jeux annoncés par moi-même : v.520 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Et les armes d'Achille en sont le digne prix. v.522 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Mais remettre aux combats le sort de cette armure, v.523 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Je conçois quel obstacle, à mes désirs, s'oppose. v.528 (Acte 2, scène 4, AJAX)
Pourquoi me rappeler que votre altière audace v.543 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Osa jadis, en vain, me disputer ma place ? v.544 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Ils me font oublier un discours qui m'outrage : v.547 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Je ne me souviens plus que de votre courage. v.548 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Si les armes d'Achille ont de quoi le tenter, v.549 (Acte 2, scène 4, AGAMEMNON)
Hersile, mes regards te cherchaient dans la plaine. v.559 (Acte 3, scène 1, PENTHÉSILÉE)
Il courait à sa perte en servant mes projets. v.562 (Acte 3, scène 1, PENTHÉSILÉE)
Et déjà commençaient les funèbres concerts. v.566 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Les mesurait des yeux, et les défiait tous. v.574 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Il presse le signal, et le combat commence. v.576 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Tous ces mêmes guerriers dont son bras est l'appui : v.586 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Quand d'Achille, à mes pieds, Ajax mettra l'armure. v.592 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Peins-toi ce nouveau crime indignant ses rivaux, v.593 (Acte 3, scène 1, PENTH?SIL?E)
Le fils de Télamon triomphe en ce moment. v.605 (Acte 3, scène 2, PENTHÉSILÉE)
C'est lui... Dieux ! Sur son front, quel triste abattement ! v.606 (Acte 3, scène 2, PENTH?SIL?E)
Un seul, à mes efforts, vient d'enlever l'armure. v.612 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Tout espoir, à mes voeux, n'est point encor ravi. v.618 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Et je me vois contraint de lui céder ma gloire, v.620 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Dans le plus vil des Grecs, me donne un concurrent. v.626 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Daignez, daignez, Madame, affranchir ma promesse ; v.627 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Rougissez avec moi de l'affront qui me blesse. v.628 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Songez qu'un prix qu'Ulysse a pu me disputer, v.629 (Acte 3, scène 3, AJAX)
N'a plus rien dont l'éclat ait droit de me tenter. v.630 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Ravît un bien qu'Ajax a brigué pour me plaire ! v.632 (Acte 3, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Rien, que votre promesse. v.636 (Acte 3, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Ah ! Donnez-moi, Madame, un plus digne rival, v.637 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Et gardez-vous de mettre un prix injurieux v.641 (Acte 3, scène 3, AJAX)
À cet espoir charmant d'un hymen glorieux. v.642 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Portez-y vos serments ; les miens sont prêts, Seigneur. v.646 (Acte 3, scène 3, PENTHÉSILÉE)
Me rend toute à ma gloire, ainsi qu'à mon courroux. v.650 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Vous faire le serment d'une immortelle haine. v.652 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
L'amant faible et sans foi, qui cherche à me trahir, v.661 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Celui qui, de mes mains, faisant tomber mes fers, v.669 (Acte 3, scène 3, PENTH?SIL?E)
Oubliez-vous, Madame, en tenant ce langage, v.671 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Qu'Ajax impunément ne souffre point d'outrage ? v.672 (Acte 3, scène 3, AJAX)
J'ai droit à votre main ; j'aime ; je suis vainqueur ; v.673 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Puisque de vous servir je me suis fait la loi, v.677 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Cet honneur m'appartient ; cet espoir doit me suivre. v.680 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Me les envieriez-vous ? v.686 (Acte 3, scène 3, AJAX)
Fortune ! À tous mes voeux, Divinité contraire ; v.688 (Acte 3, scène 4, PENTHÉSILÉE)
Jusqu'à quand prétends-tu traverser mes projets ? v.690 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Je viens de les soumettre à mes heureux desseins. v.694 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Ton caprice incertain ne saurait me tromper ; v.697 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
L'orgueil de son succès me répond de sa chute : v.700 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
De tous mes ennemis voici le jour fatal. v.702 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
C'est lui-même !... Que vois-je ? Il craint de m'aborder. v.706 (Acte 3, scène 4, PENTH?SIL?E)
Comment vous annoncer ces revers inouïs ! v.709 (Acte 3, scène 5, ANTÉNOR)
M'a dévoilé l'abîme entrouvert sous vos pas. v.718 (Acte 3, scène 5, ANTÉNOR)
Madame, je suis seul : mais pour sauver vos jours, v.725 (Acte 3, scène 5, ANTÉNOR)
S'offre à me garantir d'un destin rigoureux. v.730 (Acte 3, scène 5, PENTHÉSILÉE)
Tant qu'a vécu Memnon, j'ai pu chérir la vie ; v.732 (Acte 3, scène 5, PENTH?SIL?E)
Je n'y vois aujourd'hui qu'un terme à mes douleurs. v.734 (Acte 3, scène 5, PENTH?SIL?E)
C'était-là ce malheur qui nous menaçait tous. v.737 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Madame ! J'en sais un plus terrible pour vous. v.738 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Memnon... v.739 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Memnon, dis-tu ? Ciel ! Où tend ce langage ? v.739 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Memnon... v.740 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Reine, armez-vous de tout votre courage. v.740 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Mais comment croire, ô Dieux ! Ce récit qui m'étonne ? v.744 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Les fers dont à mes yeux on allait le charger. v.746 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Est-ce assez, Dieux cruels ?... Ah ! Prince magnanime ! v.747 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Vous que je vois gémir du malheur qui m'opprime, v.748 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Soudain mille clameurs dans les airs retentissent. v.755 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Memnon me voit, m'appelle... v.758 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Il venait s'immoler lui-même à votre haine. v.764 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Un mouvement jaloux excite ce transport : v.765 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Memnon vous croit coupable, et vient chercher la mort. v.766 (Acte 3, scène 6, HERSILE)
Hersile, je mourrais de Memnon soupçonnée !... v.768 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Je veux lui reprocher ce soupçon qui me tue ; v.771 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Suivez mes pas ; venez avec cette amazone. v.776 (Acte 3, scène 6, ANTÉNOR)
Abandonner Memnon aux rigueurs de son sort ; v.781 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Et me couvrir de honte en évitant la mort ! v.782 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Renfermez ces conseils que je ne saurais suivre. v.783 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Je veux, même aux autels, l'attendre et le braver. v.785 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Je veux avec Memnon me perdre ou me sauver. v.786 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Eh bien ! Hasardons tout : frappons qui nous menace. v.787 (Acte 3, scène 6, ANTÉNOR)
Soulevons les captifs ; allons semer entre eux v.789 (Acte 3, scène 6, ANT?NOR)
Armez leurs bras vengeurs dans l'ombre de la nuit. v.806 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Que mes cris soient pour eux le signal du carnage ; v.807 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Des Troyens indignés je cours armer la haine. v.815 (Acte 3, scène 6, ANTÉNOR)
Partez, Seigneur. Suivez un projet si sublime. v.819 (Acte 3, scène 6, PENTHÉSILÉE)
De Pergame à jamais assurez-vous l'estime. v.820 (Acte 3, scène 6, PENTH?SIL?E)
Ciel ! C'est Memnon, c'est lui ! v.823 (Acte 3, scène 7, PENTHÉSILÉE)
C'est moi-même, perfide. v.823 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
À la mort échappé, je retrouve Memnon ! v.829 (Acte 3, scène 7, PENTHÉSILÉE)
Qui ? Moi ! Je trahirais un époux magnanime ! v.831 (Acte 3, scène 7, PENTHÉSILÉE)
Tout le camp t'en accuse ; et ce bruit fait ton crime. v.832 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Me chasse de ton coeur, et remplace Memnon. v.834 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Ajouter aux fléaux dont s'arme son courroux ? v.842 (Acte 3, scène 7, ANTÉNOR)
Quel odieux soupçon troublait votre belle âme ! v.843 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Vous doutiez de sa flamme ! v.844 (Acte 3, scène 7, ANTÉNOR)
Mais croyez Anténor. Oui, Prince, oui, moi-même, v.847 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Je cours dans Ilion, par son ordre suprême, v.848 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Armer les Alliés que guide votre bras. v.849 (Acte 3, scène 7, ANT?NOR)
Ton coeur me promet-il de les mettre en oubli ? v.861 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Sauve tes jours, Memnon ; ton crime est aboli. v.862 (Acte 3, scène 7, PENTHÉSILÉE)
En exposant Memnon, songe à Penthésilée. v.868 (Acte 3, scène 7, PENTH?SIL?E)
De ses vaillants soldats courons armer l'élite. v.872 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Mettons le camp des Grecs, mettons leur flotte en poudre v.875 (Acte 3, scène 7, MEMNON)
Dieux Troyens, secondez mes voeux et leurs efforts. v.878 (Acte 3, scène 7, PENTHÉSILÉE)
Ajax, plus que jamais, me devient nécessaire : v.880 (Acte 3, scène 7, PENTH?SIL?E)
Lui-même il est allé surprendre ce parti. v.892 (Acte 4, scène 1, EURYBATE)
Est, dans les maux pressants qui menacent l'État, v.899 (Acte 4, scène 1, AGAMEMNON)
C'est à vous de fixer ce différent fameux v.903 (Acte 4, scène 2, AGAMEMNON)
Que le sort même a craint de décider entre eux. v.904 (Acte 4, scène 2, AGAMEMNON)
Sur vous, comme sur eux, tiennent les yeux ouverts. v.908 (Acte 4, scène 2, AGAMEMNON)
Vous qui me réduisez à cet excès d'outrage, v.909 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Et dans ces mêmes lieux, témoins de mes services, v.913 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Voilà par quels travaux j'aime à me signaler. v.923 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Quoi ? N'aura-t-il jamais, de sa gloire suprême, v.929 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Pour témoins, que la nuit ; pour garants, que lui-même ? v.930 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Sur les armes d'Achille il pense avoir des droits : v.931 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Dont Ulysse à vos yeux me dispute la gloire ? v.938 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Je m'estime vaincu, puisqu'il est mon rival. v.940 (Acte 4, scène 2, AJAX)
À vos voeux, comme aux miens, eût été moins contraire, v.942 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
À l'ombre de son bras, nous pourrions, sans alarmes, v.945 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Jouir de ses exploits, comme lui de ses armes. v.946 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Eh ! Qui mérite mieux cette gloire suprême, v.953 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Qu'un prince, qu'un guerrier, dont l'heureux stratagème v.954 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Oui, Grecs, vous me devez tout ce qu'a fait Achille. v.957 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Son courage, sans moi, fût demeuré stérile. v.958 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Et, d'un frivole amour, le charme séducteur, v.963 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ajax lui-même en vain le cherche en cet asile ; v.965 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Sous l'habit d'une femme, il méconnaît Achille. v.966 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Alors, n'osait penser qu'un Prince magnanime, v.969 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Charmant, jeune, adoré, pût soupirer sans crime. v.970 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
J'offre à ses pieds mes dons confusément épars. v.972 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Il s'écrie, il s'élance, il s'en arme soudain... v.975 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Et moi, je le saisis de cette même main : v.976 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
C'est à toi de venger le crime de Pâris : v.979 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Me regarde, rougit, et court à la victoire. v.982 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Il traverse les mers, il surprend Ténédos, v.983 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
De là, chargé d'honneurs, et d'une immense proie, v.985 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ô Grecs ! Voilà mes droits, et voilà mes services. v.989 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ainsi que vos succès, ces armes m'appartiennent. v.994 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Lui-même il en convient ; son bras a besoin d'aide : v.997 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Je n'estime un laurier, qu'autant qu'il m'appartient. v.1000 (Acte 4, scène 2, AJAX)
De ce même guerrier, qui, tremblant pour ses jours, v.1004 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Contrefit l'insensé par une ruse infâme, v.1005 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Et qu'il fallut de force amener à Pergame ? v.1006 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Nestor appelle Ulysse en ce péril extrême ; v.1013 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Mais Ulysse fuyait, et tremblait pour lui-même. v.1014 (Acte 4, scène 2, AJAX)
J'accours ; je trouve Ulysse abandonnant ses armes ; v.1021 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Ulysse, dont les cris témoignaient les alarmes. v.1022 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Ulysse, de cent traits, me voit braver l'atteinte. v.1030 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Lui-même il fut présent, lorsqu'Hector, repoussé, v.1031 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Fut, sous un poids énorme, à mes pieds renversé... v.1032 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Ainsi c'est vainement qu'aux deux pôles du monde, v.1045 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Après leur nom fameux, je dois taire le mien ; v.1051 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Cette même Pallas, à mes travaux propice ; v.1054 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Tous ces Rois, comme lui, connus par leurs travaux, v.1059 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Mais lui-même en ses voeux, fait-il ce qu'il désire ? v.1065 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Les changements du Monde, et ses âges divers, v.1071 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Et les ressorts secrets qui meuvent l'Univers. v.1072 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Quel charme aura pour lui, dans l'horreur des combats, v.1075 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ce tissu merveilleux qu'il ne comprendra pas ? v.1076 (Acte 4, scène 2, ULYSSE)
Ce jour même aux combats me verra renoncer. v.1087 (Acte 4, scène 2, AJAX)
J'ai dit : je me retire, et vous laisse y penser. v.1088 (Acte 4, scène 2, AJAX)
Grâce au Ciel ! Mon rival s'arme contre lui-même. v.1089 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Il n'a pu contenir son arrogance extrême. v.1090 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Qui vous menace ainsi, vous servit à regret. v.1092 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Et comme, en nous bravant, il a quitté la place ! v.1094 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Ces armes dont le sort est remis en vos mains, v.1103 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Ces armes d'où dépend la conquête de Troie ; v.1105 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
L'amour du nom Troyen, l'oubli de ses serments. v.1108 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Mon rival, d'une femme adorateur servile, v.1109 (Acte 4, scène 3, ULYSSE)
Prince ! Ce jugement que vous avez rendu, v.1119 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Ce choix libre, unanime, et que j'avais prévu, v.1120 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Aisément, parmi nous, peut être remplacé : v.1128 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Est plus grand à mes yeux, sans titre et sans noblesse, v.1130 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Et qui mettent l'orgueil à trahir leur devoir. v.1132 (Acte 4, scène 4, AGAMEMNON)
Heureuse si le jour qui me mit en vos mains, v.1143 (Acte 4, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Eût terminé ma vie, et rempli mes destins ! v.1144 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
A fléchir devant vous, rien n'a pu me contraindre. v.1145 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
J'ai vu mes maux sans trouble, et surtout sans me plaindre. v.1146 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Maîtriser le sort même, et régner dans les fers. v.1148 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Oui, Grecs ! De ce moment, je sens mon esclavage. v.1150 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Des guerriers malheureux, qu'intéressaient mes jours, v.1151 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Attirés par mes cris, volaient à mon secours. v.1152 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Ils couraient s'immoler pour venger mes injures : v.1153 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
L'impitoyable Ulysse a trompé leurs mesures. v.1154 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Tout l'or dont ma rançon vous flatta vainement, v.1163 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Pour briser leurs liens, je l'offre en ce moment. v.1164 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Renvoyez ces captifs, et mes trésors sont prêts. v.1168 (Acte 4, scène 6, PENTH?SIL?E)
Que me proposez-vous, et qu'osez-vous prétendre ? v.1170 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Retient dans son palais la femme de mon frère, v.1174 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Mettre le sang à prix par un traité sordide ? v.1178 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
A rompu désormais tout commerce entre nous. v.1180 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Dieux ! À quel traitement doivent-ils donc s'attendre ? v.1185 (Acte 4, scène 6, PENTHÉSILÉE)
Madame, Calchas seul a droit de nous l'apprendre. v.1186 (Acte 4, scène 6, AGAMEMNON)
Où suis-je ?... Quoi, Memnon va périr sans secours ! v.1195 (Acte 4, scène 7, PENTHÉSILÉE)
Que faire ? Où m'adresser ? Comment sauver ses jours ? v.1196 (Acte 4, scène 7, PENTH?SIL?E)
Instruite en quels périls se retrouve Memnon, v.1199 (Acte 4, scène 8, PENTHÉSILÉE)
J'ai tombé... l'avouerai-je ? aux pieds d'Agamemnon ! v.1200 (Acte 4, scène 8, PENTH?SIL?E)
A presque révélé le secret qui me touche. v.1202 (Acte 4, scène 8, PENTH?SIL?E)
Reine ! Eh ! Qu'espérez-vous de cet événement ? v.1215 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Notre salut, Hersile ! est sûr, de ce moment. v.1216 (Acte 4, scène 8, PENTHÉSILÉE)
Ciel ! Que me dites-vous ? Se peut-il ?... Mais, Madame, v.1217 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Quel changement soudain s'est passé dans votre âme ? v.1218 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Un calme heureux succède à votre ennui profond. v.1219 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Et votre seul aspect me remplit de courage. v.1222 (Acte 4, scène 8, HERSILE)
Où fuir, où me cacher après cette infamie ? v.1226 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Me voilà devenu l'opprobre de l'Histoire. v.1230 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Ajax eut en partage une âme courageuse, v.1234 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Ose me démentir, Destin ; voilà mon crime. v.1237 (Acte 5, scène 1, AJAX)
J'ai fait voir à la Grèce un coeur trop magnanime. v.1238 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Je meurs couvert de honte, au déshonneur livré... v.1239 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Seigneur ! Ah ! Pensez-vous qu'une ligue unanime v.1241 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Vous enlève, des Grecs, et l'amour, et l'estime ? v.1242 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Télamon, comme vous, des Dieux persécuté, v.1251 (Acte 5, scène 1, ARCAS)
Non. Ne me flatte plus ; je suis déshonoré. v.1256 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Que manque-t-il encor à mon malheur extrême ? v.1257 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Ah ! Puis-je sans frémir m'envisager moi-même ? v.1258 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Dieux ! Quels égarements ! Que d'outrages divers ! v.1259 (Acte 5, scène 1, AJAX)
J'ai creusé de mes mains l'abîme où je me perds. v.1260 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Trop funeste clarté, pourquoi viens-tu me luire ? v.1261 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Une indigne Maîtresse, obstinée à me nuire, v.1262 (Acte 5, scène 1, AJAX)
J'en mourrai, cher Arcas... mais d'autres me suivront. v.1268 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Commençons, dès ce jour, à punir la cruelle. v.1269 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Va, ne redoute rien ; mes yeux se sont ouverts : v.1279 (Acte 5, scène 1, AJAX)
J'ai dissipé le charme, et j'ai brisé mes fers. v.1280 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Qu'il me tarde, à tes yeux, de confondre l'ingrate ! v.1281 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Ses regards me cherchaient !... Mon désespoir la flatte. v.1282 (Acte 5, scène 1, AJAX)
Vous ne jouirez point de mes tristes fureurs. v.1287 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Vous, Madame ! Eh ! De moi qu'espérez-vous encore ? v.1293 (Acte 5, scène 2, AJAX)
L'espoir de me braver vous conduit-il ici ? v.1295 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Montrez-moi ces cruels, nommez-moi leurs complices. v.1301 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Madame, poursuivez ce funeste récit. v.1308 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Je le prendrai, Madame, et l'instant n'est pas loin. v.1312 (Acte 5, scène 2, AJAX)
S'il a proscrit mes jours, c'est qu'il vous les croit chers. v.1316 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
C'est lui qui, du Pontife, ouvre ou ferme la bouche. v.1317 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
C'est pour mieux cimenter son Oracle farouche, v.1318 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Bientôt, de leurs bûchers, vous allez voir la flamme. v.1321 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Eh bien ! À leur secours il faut aller, Madame. v.1322 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Me vois-je environné de l'horreur qui me suit ? v.1336 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Ennemie implacable attachée à mes pas, v.1339 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Occupait mes esprits, de noirs soupçons frappés... v.1343 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Je vous revois, Madame, ils sont tous dissipés. v.1344 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Et mettre aux prisonniers les armes à la main. v.1348 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Quoi, donc ? Impunément souffrirai-je une offense ? v.1353 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Un prêtre, de mes bras, viendra vous arracher ? v.1355 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Il faut, il faut, Madame, avant ce sacrifice... v.1357 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Vous-même le voulez ; c'est par vous que je meurs. v.1359 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Que vous n'ajoutiez point vous-même à ma disgrâce : v.1362 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Que, pour sauver mes jours, et ceux des Phrygiens, v.1363 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Je me suis fait, Madame, un devoir de vous plaire. v.1365 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Par où l'Oracle affreux peut se voir démenti ? v.1367 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Arme, mais en secret, les six cents prisonniers. v.1372 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Tenez-vous prêt vous-même à traverser les flots... v.1376 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Vous partez ! Que mon coeur éprouve de tourment ! v.1383 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Puis-je, loin de vos yeux, puis-je vivre un moment ? v.1384 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Que mes soins, mes transports, si longtemps superflus ?... v.1387 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Oui, je sens, dans mon âme, expirer la vengeance. v.1390 (Acte 5, scène 2, PENTHÉSILÉE)
Que ne vous dois-je pas ? Vous brisez mes liens ; v.1391 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Un prince magnanime, un vainqueur généreux, v.1399 (Acte 5, scène 2, PENTH?SIL?E)
Ah ! Si vous me plaignez, quel malheur ai-je à craindre ? v.1405 (Acte 5, scène 2, AJAX)
En ce lieu même, Arcas, m'apporter la nouvelle. v.1410 (Acte 5, scène 2, AJAX)
Grâce au Ciel ! Mes destins vont prendre un autre cours. v.1411 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Les Dieux, à tous mes voeux longtemps cruels et sourds, v.1412 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Me regardent enfin après tant d'injustices. v.1413 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Némésis et l'Amour me sont du moins propices. v.1414 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Vengeance ! Toi qui vis du feu qui te consume, v.1421 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Viens pénétrer mon coeur de ta douce amertume. v.1422 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Représente à mes voeux la victoire homicide, v.1425 (Acte 5, scène 3, AJAX)
Perfide ! Oses-tu bien te montrer à mes yeux ? v.1432 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Viens-tu rouvrir ici mes blessures cruelles ? v.1433 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Elle que j'ai servie, et qui me fait outrage ! v.1442 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Elle qui doit sa gloire à mes derniers exploits ! v.1443 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Elle qui me rejette, et t'a donné sa voix ! v.1444 (Acte 5, scène 4, AJAX)
Signale ton génie ; oppose à ces alarmes v.1461 (Acte 5, scène 4, AJAX)
La fuite, les détours, tes familières armes. v.1462 (Acte 5, scène 4, AJAX)
J'aurai d'autres secours ; et Minerve me reste. v.1470 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
La peine suit le crime, et la tienne s'apprête : v.1474 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Parmi les combattants, je viens de voir Memnon. v.1476 (Acte 5, scène 4, ULYSSE)
Memnon vivrait ! Memnon reverrait la lumière ! v.1482 (Acte 5, scène 5, AJAX)
Il fuit, en me laissant le poignard dans le sein. v.1484 (Acte 5, scène 5, AJAX)
Je suis trahi ! le Sort, à me nuire, assidu... v.1487 (Acte 5, scène 5, AJAX)
Memnon, qu'on croyait mort, a paru dans la plaine ; v.1489 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Vous-même avez servi ses barbares efforts. v.1491 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Montons sur mes vaisseaux. v.1495 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Est échappé ; la flamme a consumé le reste. v.1498 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Mais un mal plus pressant me ramène à vos yeux : v.1499 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Je crains même, je crains que mes soins superflus v.1503 (Acte 5, scène 6, ARCAS)
Où suis-je ?... Sous mes pas je vois les sombres bords. v.1507 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Une secrète horreur de mon âme s'empare. v.1509 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Mon aveugle transport te prendrait pour victime : v.1513 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Fuis, malheureux Arcas, épargne-moi ce crime. v.1514 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Me souffle cette rage, et trouble ma raison ? v.1516 (Acte 5, scène 6, AJAX)
C'est toi dont le courroux me déclare la guerre. v.1518 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Ni l'Olympe irrité, ni Jupiter lui-même, v.1521 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Ne sauraient te sauver de ma fureur extrême. v.1522 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Quels déluges de feux s'offrent à mes regards ! v.1523 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Tonnez, Dieux impuissants, pour me réduire en poudre. v.1525 (Acte 5, scène 6, AJAX)
Armez l'Enfer encore, au défaut de la foudre. v.1526 (Acte 5, scène 6, AJAX)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 3 textes (soit une présence dans 0,16 % des textes) dans lesquels il y a 813 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 271,00 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Total
1	LE CERCLE, OU LA SOIR?E A LA MODE	294	0	0	0	0	294
2	LE CERCLE, OU LA SOIRÉE A LA MODE	10	0	0	0	0	10
3	LES PHILOSOPHES DE BOIS	70	0	0	0	0	70
4	AJAX	92	58	96	100	93	439
	Total	466	58	96	100	93	813